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Avril 2005

Norovirus champion de la tourista Des microbiologistes ont suivi, un pot à la main, des touristes nord-américains en vacances au Mexique et au Guatemala. Ils ont récupéré 54 échantillons de selles émis par 34 sujets présentant une diarrhée aiguë.Le norovirus, recherché par PCR, a été trouvé dans 65% des cas ; et d'autant plus fréquemment que le séjour était plus long (p=0,003). Vient ensuite le classique E. coli entérotoxinogène, qui d'ailleurs était associé au norovirus dans 11 cas. CHAPIN AR. Prevalence of norovirus among visitors from the United States to Mexico and Guatemala who experience traveler's diarrhea. J Clin Microbiol 2005 ; 43 : 1112-7. NDLR. Il suffisait de le chercher pour le trouver : cette étude est la première à la faire. On pouvait se douter du résultat : agent infectieux féco-oral, très résistant dans le milieu extérieur, ne nécessitant qu'un très faible inoculum : le candidat est nommé premier à l'épreuve des selles diarrhéiques. Voyageurs internationaux séropositifs VIH Les auteurs, canadiens, ont interrogé 290 patients soignés en service spécialisé à Toronto. Au cours des 5 dernières années, 133 (45,9%) avaient effectué un voyage international. Il s'agissait surtout d'hommes (93,2%) ayant fréquenté l'université dans 60,0% des cas. La durée moyenne de leur voyage à l'étranger était de 3,6 semaines.Seulement 58 (43,6%) d'entre eux s'étaient rendus à une consultation préalable de médecine des voyages (Travel Clinic).Parmi lez 119 prenant une trithérapie, 35 (29,4%) déclarèrent un arrêt ou une mauvaise observance de celle-ci pendant leur voyage. Sur les 133 voyageurs séropositifs, 31 (23,3%) eurent des rapports sexuels avec des partenaires de rencontre, et seulement 18 de ceux-ci (58,1%) utilisèrent systématiquement un préservatif. Un problème de santé justifiant une consultation médicale survint chez 24 sujets (18,0%). SALIT IE et coll. Travel Patterns and risk behaviour of HIV-positive people travelling internationally. CMAJ 2005; 172 (7). Hérédité et paludisme cérébral On sait que le paludisme cérébral (PC) ne survient pas chez n'importe qui et que son déterminisme fait intervenir la capacité de synthèse de certaines molécules endogènes, cytokines en particulier.Les auteurs ont eu une approche globale. Ils ont interrogé 2811 habitants de Bamako, constituant 407 familles ; ils ont identifié 136 enfants ayant fait un PC, qui furent comparés à 271 enfants témoins.Dans le groupe PC, la probabilité de trouver dans la famille un sujet ayant fait aussi un PC était très significative (OR 6,15) ; chaque personne supplémentaire ainsi retrouvée faisait multiplier cet odds ratio par 1,98. RANQUE S et coll. Familial aggregation of cerebral malaria and severe malarial anemia. J Infect Dis 2005; 191 ; 779-804. NDLR. En résumé, un paludisme est d'autant plus grave que des personnes de la même famille ont fait un paludisme grave. Voyages et risque palustre Les auteurs (suédois) ont croisé trois bases de données recueillies entre 1997 et 2003 :- registre national du paludisme- nombre et modes des voyages tropicaux- voyageurs des compagnies aériennes et émission des visas.Le risque de paludisme des voyageurs suédois est :- 1 p. 100.000 voyageurs en Amérique Centrale, zone caraïbe et pays arabes- 157 p. 100.000 en Afrique Centrale et de l'Ouest- non évalué de manière fiable pour le sous-continent indien et l'Asie du Sud-est- le plus élevé pour l'Afrique de l'Est : OR ajusté 341Les hommes et les jeunes enfants (1-6 ans) ont un risque supérieur à celui des femmes (OR : 1,7). ASKLING HH et coll. Malaria risk in travellers. Emerg Infect Dis 2005; 11: 436-41. Hépatite B: Russie et pays baltes Dans la partie ouest de l'ex-Union soviétique existent des zones de forte prévalence de l'hépatite B qui feraient bien d'être prise en compte par les voyageurs, qui s'y rendent de plus en plus fréquemment.Prenons comme référence dans cette zone septentrionale de l'Europe le Danemark : l'incidence de l'hépatite B y est de 0,6 p. 100.000 habitants.Pas très loin, l'enclave russe de Kaliningrad atteint 15,6. La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont une incidence variant entre 5,0 et 14,4. Mourmansk monte à 15,3, St-Petersbourg à 15,7, et la palme revient à Leningradblast avec 18,5 : soit plus de 30 fois plus qu'au Danemark. BLYSTAD H et coll. Hepatitis B in northwest Russia and in the nordic and baltic countries : recent trends and prevention activities. Eurosurveillance Weekly 2005 ; 10 (10).


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