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Octobre 2009

VACCIN GRIPPE A : DEUX BUGS DE PLUS

La vaccination des personnels de santé a donc commencé ; elle est proposée à tous. A tous sauf aux médecins étrangers exerçant en hôpital public et qui n’ont pas de numéro de Sécurité sociale ! Et ils sont nombreux ces « faisant fonction » d’internes, résidents et autres attachés aux statuts hétéroclites. Mais ils sont, comme les autres médecins, au contact de très nombreux patients. L’arrêt de travail de ces médecins serait catastrophique pour des services fonctionnant déjà, de manière chronique, en mode dégradé.
Pas de numéro de SS, pas de vaccin ! N’y voyons surtout pas une mesure discriminatoire : le gouvernement cherche légitimement à protéger le maximum de personnels de santé, quels que soient leur nationalité et leur statut. Mais, pour ce faire, la Sécurité sociale a créé une usine à gaz administrative et informatique : la saisie des données administratives des candidats à la vaccination dure environ dix fois plus longtemps que l’acte médical ! Et tout tourne autour de la carte Vitale. Si vous n’en avez pas, vous n’êtes pas en état administratif de recevoir le précieux vaccin.
Bien sûr nous avons appelé la « hotline » AMELI (Assurance médicale en ligne) : on nous a répondu « dans l’état actuel, effectivement, vous ne pouvez pas vaciner ces personnels… nous ferons remonter le message… nous avons conscience qu’une simplification des procédures est nécessaire… »
 
Dans les salles de garde, dans les cafétérias des hôpitaux, dans les réunions de médecins, on entend depuis 24 heures des discussions d’un autre thème.
- Tu vas te faire vacciner ?
- Oui, mais j’attends le vaccin Sanofi sans adjuvant.
L’adjuvant (squalène, utilisé dans le vaccin actuellement disponible Pandemrix des laboratoires GSK) a pour objet de « booster » l’antigène vaccinal (la substance active). Pour obtenir une bonne protection, il faudrait 15 mcg du précieux antigène long à produire. Or, compte tenu de l’urgence imposée par le gouvernement, GSK a décidé de ne mettre dans son vaccin que 3,75mcg d’antigène et de « booster » par l’adjuvant squalène. Il protège aussi bien que le vaccin à 15mcg d’antigène pur. Mais le squalène a mauvaise réputation –à tort ou à raison, nul n’en sait rien. « Booster » l’immunité de manière non spécifique peut signifier, théoriquement, que des maladies auto-immunes latentes pourraient se réveiller. De plus, le squalène fut utilisé comme adjuvant de divers vaccins militaires américains (anthrax par exemple) lors que la guerre du Golfe. Les soldats américains développèrent différents syndromes bizarres : la responsabilité (hypothétique) du squalène ne fut jamais établie, les pauvres soldats ayant reçu tout un tas d’autres substances potentiellement, théoriquement, dangereuses.
Mais les médecins sont formés, depuis Hippocrate, au principe de précaution (primum non nocere). Ils sont donc réservés quant à l’injection du vaccin adjuvé. Et que n’ont-ils pas découvert : le vaccin Pandemrix se présente en deux flacons à reconstituer en un : l’un contenant l’antigène pur, à 3,75mg, l’autre l’adjuvant. « Qu’à cela ne tienne : je vais me garder de reconstituer le produit, et je vais me faire injecter 4 fois la dose d’antigène pur ; et au revoir l’adjuvant ! Poubelle ! » Moyennant quoi, une dose pour 10 personnes ne servira qu’à deux et demi.
 
Une certaine impression de chaos…
 
Voilà. Il y a matière à réflexion pour les autorités de santé vis-à-vis de ces deux bugs.

VACCIN GRIPPE A : DEUX BUGS DE PLUS

 
La vaccination des personnels de santé a donc commencé ; elle est proposée à tous. A tous sauf aux médecins étrangers exerçant en hôpital public et qui n’ont pas de numéro de Sécurité sociale ! Et ils sont nombreux ces « faisant fonction » d’internes, résidents et autres attachés aux statuts hétéroclites. Mais ils sont, comme les autres médecins, au contact de très nombreux patients. L’arrêt de travail de ces médecins serait catastrophique pour des services fonctionnant déjà, de manière chronique, en mode dégradé.
Pas de numéro de SS, pas de vaccin ! N’y voyons surtout pas une mesure discriminatoire : le gouvernement cherche légitimement à protéger le maximum de personnels de santé, quels que soient leur nationalité et leur statut. Mais, pour ce faire, la Sécurité sociale a créé une usine à gaz administrative et informatique : la saisie des données administratives des candidats à la vaccination dure environ dix fois plus longtemps que l’acte médical ! Et tout tourne autour de la carte Vitale. Si vous n’en avez pas, vous n’êtes pas en état administratif de recevoir le précieux vaccin.
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