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Avril 2014

eau potable monde

Sur la planète, l'eau douce est rare, et encore plus rarement potable.


L'eau douce ne représente que 2,5% de l'eau terrestre, et est très inégalement répartie. Neuf pays détiennent 60% des réserves mondiales d'eau douce (en tête, Brésil, Russie) ; 80 pays, dans lesquels vivent 40% de la population mondiale, souffrent de pénuries ponctuelles, 28 d'entre eux de pénuries régulières (en tête, Afrique, Proche-Orient et Asie centrale).
La moitié des cours d'eaux mondiaux sont pollués, par des agents microbiologiques et/ou chimiques.
Sans doute 1.500.000.000 de personnes n'ont pas accès à une eau saine.
Quatre millions meurent chaque année de maladies liées au manque d'eau. Six mille enfants meurent chaque jour dans le monde pour avoir consommé une eau non potable.

Devoir du voyageur

De plus en plus nombreux sont les voyageurs se rendant dans des pays où l'eau pose des problèmes quantitatifs et qualitatifs. Le premier de leur devoir, au vu des chiffres qui précèdent, est de faire de l'eau un usage raisonnable et d'abandonner un temps le gaspillage qui prévaut dans leurs pays d'origine.

Contraintes du voyageur

éviter les maladies infectieuses liées à l'eau de boisson.

Bien souvent le voyageur aura entendu de l'agent de voyage : « ne buvez que de l'eau encapsulée, décapsulée devant vous » : conseil minimal et volontiers insuffisant, de petits trafiquants locaux investissant parfois dans des outils de recapsulage... Plus sérieusement, le voyageur averti saura sécuriser son eau de boisson selon divers degrés.

  1. Décantation. Les particules en suspension sont susceptibles de perturber la filtration, de diminuer les effets de la désinfection chimique voire de l'ébullition. Cette étape, pourtant nécessaire pour les eaux turbides, présente un grave inconvénient pour le voyageur : sa longue durée.
  2. C'est pourquoi le voyageur y substituera volontiers la « pré » filtration simple, par exemple au travers de 2 ou 3 filtres à café ou papiers de cuisine, gazes ou linges propres.
  3. Ebullition. La simple portée à l'ébullition suffit en pratique courante ; une minute d'ébullition est souhaitable pour éliminer les norovirus et virus entériques ; une ébullition plus longue n'est guère utile pour la simple eau de boisson. Le voyageur averti saura qu'ébullition ne correspond à 100°C qu'au niveau de la mer.
  4. Micro-filtration. L'idéal en voyage est un système de porosité 0,2 - 0,4 µ (type gamme Katadyn® et Lifestraw®), qui arrête tous les agents infectieux sauf les virions (ce qui n'est pas très grave car les virions sont moins nombreux que les virus intracellulaires ou adhérant à divers composants organiques). Avec une telle porosité, la filtration ne peut pas être gravitaire et nécessite une pompe ; un système de pré-filtration est nécessaire pour éviter que le microfiltre se bouche. Le filtre doit être régulièrement lavé avec une eau filtrée.
  5. Les filtres à charbon végétal activé sont microbiologiquement insuffisants; ils peuvent compléter utilement l'action des microfiltres en retenant diverses molécules organiques responsables de mauvais goût.
  6. Désinfection chimique. La classique chloramine (Hydroclanazone®), certes peu coûteuse, est moins efficace que les hypochlorites (Micropur® Forte) et surtout le DCCNa (Micropur®DCCNa, Aquatabs®). La désinfection chimique est d'autant plus efficace que l'eau aura été préalablement décantée, filtrée. Dans tous les cas, attendre au moins une heure avant consommation. L'eau ainsi purifiée ne se conserve que quelques heures, sauf si est ajouté de l'ion Argent, très efficace bactériostatique (contenu dans les produits de la gamme Micropur®). L'iode n'est plus guère utilisé en France.

Tous droits réservés pour tous pays.


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