Situation sanitaire sans particularité, globalement comparable à celle de la métropole ; notamment, pas de paludisme ou de parasitoses exotiques particulières (il n'y a de bilharziose ni à SBH, ni à Saint Martin). Eau du robinet potable, mais chère (eau de mer dessalée, il n'existe aucune rivière sur l'île). Mancenilliers: arbustes banals à sève acide responsable de brûlures parfois graves et à fruit (aspect de petite pomme verte) toxique. Pas de serpent venimeux, contrairement à la Martinique. Plages fréquentées et à très faibles risques, mais pas de dispositif de surveillance. Attention aux oursins, coraux, méduses, physalies, poissons venimeux... Ciguatera dans tout le nord des Antilles : ne consommer sa pèche qu'après avis autorisé. Scolopendres (sortent la nuit) : morsures très douloureuses, justifiant parfois l'hospitalisation. Maladies vectorielles : risque épidémique concernant essentiellement la dengue, # 100 cas hebdomadaires à Saint-Martin en décembre 2009-janvier 2 - 010 ; épidémie précédente en décembre 2007. Violences urbaines sans particularités, pickpockets et autres dans toutes les Antilles y compris SBH. Circulation routière selon réglementation française. Drogues : selon les lois européennes, d'amendes à incarcération pour trafic.
Capitale (administrative) | Gustavia (chef lieu), 8.000 hab |
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Altitude maximale | 286 m |
Superficie | 25 km² |
Côtes | 32 km |
Tourisme | Mise à jour |
PNB/hab | PNB/hab |
Monnaie | Euro |
Description du climat | Climat subtropical adouci par les alizés. Saison sèche de décembre à avril (carême), plus humide de mai à novembre (hivernage). Cyclones parfois dévastateurs pendant l'hivernage (le cyclone Luis a dévasté SBH en 1995). Température moyenne de 27°C dans la journée, faibles variations saisonnières. Le voyageur averti préférera les mois de février à avril, chauds, secs et ensoleillés malgré quelques orages. |
Recours sanitaires | Système identique à celui de la métropole pour les deux îles, mais seulement un dispensaire et hôpital local sans bloc opératoire à SBH (CH LC Fleming bien équipé à St Martin). Proximité des structures sanitaires de qualité des Antilles françaises : CHU de FDF "La Meynard" : tél 0596 55 20 00 ; CHRU de Guadeloupe "Les Abymes" : tél 0590 89 10 100590 89 10 10. |
Langues | Français Anglais Créole Portugais Patois SBH (proche du français québécois) |
Décalage horaire | -5h (Heure d'hiver) |
Vol Paris- | 10h |
Justificatifs d'identité et de voyage | Conditions supplémentaires |
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Passeport ou Carte Nationale d'Identité | Aucune. |
Gustavia (chef lieu) | Préfecture |
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Obligatoire(s) | Aucun |
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Universelle(s) | Tétanos, Diphtérie, Poliomyélite, Coqueluche, Hépatite B |
Spécifique(s) au pays | Aucun |
Éventuelle(s) | Hépatite A |
Pas de paludisme
Maladie | Présence | Risques | Prévention |
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VIH et autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) | Situation comparable à la métropole: Consulter mise à jour | Contacts sexuels, sang | Respect des règles universelles de protection contre les infections sexuellement transmissibles (préservatifs ...). |
Dengue | Risque épidémique théorique en augmentation avec la saison humide | Faible hors épidémie | Protections contres les moustiques. |
Hépatite B | Zone de basse endémicité | Idem VIH | Vaccination ; respect des règles universelles de protection contre les maladies sexuellement transmissibles (préservatifs ...). |
Typhoïde et Hépatite A | Identique à la métropole : très faible circulation du virus A | Faible ++ | Vaccination Hépatite A, surtout si voyages secondaires régionaux. |
Larva migrans cutanée | Déjections canines (plages souillées) | Important sur plages mal entretenues | Plages : tongues et nattes. Les serviettes n'empêchent pas la pénétration des larves de parasites. Eviter les plages fréquentées par des chiens. |
Histoplasmose (ou maladie des caves) | Zones présumées endémiques | Air contaminé (fientes, guano) | Éviter l'exposition aux poussières (contenant les spores du champignon) dans les grottes, et tous contacts avec des déjections d'oiseaux ou de chauves-souris. Utiliser des masques protecteurs. |
Virus T-Lymphotropique Humain (HTLV1) | Prévalence < 0,5% | Nul (transmission "familiale") | Respect des règles universelles de protection contre les maladies sexuellement transmissibles. |
Sources: OMS, CDC, MAE, Foreign Office, US Consulate, Gideon, IDEEP, ProMED, J Travel Med.