Il s’agit d’une affection cutanée –principalement- survenant à la suite d’un contact direct ou indirect avec les poils urticants de certains papillons nocturnes de certaines zones tropicales africaines ou sud-américaines. Gênante, souvent douloureuse, toujours inesthétique, parfois grave, elle constitue dans certains territoires tropicaux un véritable problème de santé publique.
Physiopathologie
Le responsable est le papillon Cendre (Hylesia urticans), à peine visible (1x2 mm). La femelle possède sur l’abdomen des milliers de micro-fléchettes enduites d’une substance extrêmement urticante. Dès qu’elle rencontre un obstacle, que ce soit une lampe ou un humain, elle libère ses micro-fléchettes. Ces papillons volent en groupes, constituant parfois de véritables nuages de très faible altitude dans lesquels il ne fait pas bon passer.
Description clinique
La forme cutanée est la plus courante. Il s’agit d’une dermatite de contact, directe le plus souvent, survenant quelques heures après le contact. Toujours prurigineuse, parfois douloureuse voire très douloureuse pouvant nécessiter des antalgiques de niveau 2.
Traitement
Aussi vite que possible après l’apposition des micro-fléchettes, laver à grande eau la surface contaminée puis au-delà (douche corps entier). Laver à grande eau les vêtements portés au moment de l’attaque toxique. N’appliquer aucune crème, pommade… Anti-prurigineux à la demande. Si a douleur devient trop forte, antalgiques de niveau 2 (codéine, dihydrocodéine, tramadol, seuls ou associés au paracétamol) pendant une courte durée car la douleur ne subsistera que quelques jours au maximum.
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