L'oursin est un animal marin échinoderme (du grec ekhinos, hérisson) présent dans toutes les mers du globe, près de la surface comme dans les grandes profondeurs.
Sa rencontre avec l'homme est fréquente, en mer comme à table, et peut poser des problèmes traumatiques, infectieux, toxiques, allergiques... de prise en charge parfois délicats.
Elles sont très fréquentes : baignade, simple marche à pied en bord de mer, plongée et autres loisirs balnéaires (pieds, genoux, mains), mais aussi petite pêche et pêche côtière (mains).
La pénétration provoque une douleur d'intensité variable, parfois aucune. L'épine, cassée, provoquera douleur et impotence fonctionnelle variable (nombre d'épines, taille, profondeur, site).
L'inflammation n'est pas constante, dépendant sans doute des protéines du mucus tapissant les épines. Si une inflammation survient, il conviendra de la différencier en urgence d'une infection inoculée, parfois extensive : phlegmon, téno-synovite, arthrite, pouvant nécessiter un drainage chirurgical en urgence.
Certains préconisent une antibiothérapie préventive systématique, surtout en cas de piqûres multiples.
Enfin, dans de rares cas, une réaction chronique à corps étranger peut se développer, locale ou loco-régionale (« arthrite à oursin ») dont le mécanisme est mal compris et le traitement difficile.
Elle est souvent fortement demandée par le patient : elle n'est nécessaire que dans ce cas, l'épine étant constituée à 95% de carbonate de calcium, métabolisable par l'organisme.
Méthodes « traditionnelles » : vaseline, suif de bougie, crèmes dépilatoires, voire urine humaine, enveloppement par film plastique... non évaluées.
Mais l'extraction ne sera jamais complète. Les résidus seront soit « digérés » soit expulsés sous quelques semaines dans une suppuration aseptique (caractère stérile que l'on saura confirmer au moindre doute).
Prévention du tétanos (théoriquement possible, aucun cas dans la littérature) '
Leur répartition est essentiellement tropicale et sub-tropicale, particulièrement dans la zone indo-pacifique : ils sont quasi absents des mers septentrionales.
Les venins contiennent généralement, diversement associées, des substances sérotoninergiques, cholinergiques, vaso-constrictives, hémolytiques, anti-coagulantes...
Le traitement repose sur :
La consommation alimentaire des ovaires de l'oursin femelle est très prisée. Mais une certaine prudence s'impose.
Les oursins ne sont pas partout comestibles, contrairement à ce que s'imaginent les Européens. L'ingestion de certains, « exotiques » en particulier, peut provoquer une intoxication avec nausées, vomissements, diarrhée, bouffées vaso-motrices, céphalées... sans jamais toutefois d'issue fatale décrite.
Pour les espèces comestibles :
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