Une expérience (nommée MATROSHKA, Agence Spatiale Européenne promoteur) a été menée à bord de la Station Spatiale Internationale. Il s’agissait de quantifier les doses de radiations cosmiques auxquelles sont exposés les spationautes ; cette menace étant l’élément limitant des voyages habités lointains ou longs.
Un mannequin a été muni d’os humains et de tissus divers de mêmes densité, texture et forme que des tissus humains. Le mannequin a été ensuite équipé de milliers de capteurs.
Il a été d’abord positionné à l’intérieur de la SSI, puis à l’extérieur.
Les résultats sont surprenants. Les dosimètres externes du mannequin enregistraient la même dose de radiations que celles des dosimètres des spationautes. Mais les dosimètres internes enregistraient des doses moindres que celles des dosimètres des spationautes. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de corrélation stricte entre la dose de radiations reçue et la dose réellement absorbée.
L’exposition aux radiations est donc moins dangereuse que prévu, mais seulement en orbite basse et pour des séjours courts.
(Le Journal de la Science, 5 janvier 2015).
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